• La cacao Guadeloupéen

    Depuis la fin du 17e siècle, la culture du cacao a pris racine au cœur de l’histoire des Guadeloupéens. Sa culture commerciale s’éteint dans l’île en 1968 et les quelques cacaoyers restants sont uniquement destinés à la consommation locale. Depuis 2000, un nouvel engouement pour la production de cacao a permis l’émergence de nouveaux artisans désireux de développer la filière tout en faisant découvrir leur savoir-faire.

    Le cacaoyer existe sous trois variétés en Guadeloupe : le criollo, le meilleur et le plus fragile, le forastero, qui représente 75% de la production mondiale, et le trinitario, originaire de Trinidad, qui est un hybride naturel des deux autres. La production annuelle de cacao en Guadeloupe oscille autour des 4 à 5 tonnes et s’oriente vers un chocolat biologique. Des chocolatiers passion¬nés, originaires de toutes parts, ont eu à cœur de développer leur activité autour de cet or alimentaire et culinaire, anciennement considéré par les mayas comme nourriture des dieux et utilisé ensuite comme monnaie d’échange entre les grandes civilisations d’Amérique Centrale.
    Si les communes des hauteurs de la Basse-Terre furent les espaces privilégiés de la culture du cacao en 1720 (on recensait alors 3650 « arbres à cacau » et on atteint 450000 arbres trente ans plus tard), une nouvelle cartographie se dessine de nos jours. Petit état des lieux chronologique de l’arrivée de ces artisans, faiseurs de délice pour notre palais, notre moral et notre santé.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :